France 1963, Renaissance, 9 min. Couleurs/N&B. Muet.
Réal. Walerian Borowczyk
Scénario : Walerian Borowczyk
Caméra : Guy Durban
Son : Claude Blondel
Musique : Avenir de Monfred
Producteur : Jacques Forgeot
Production : Les Cinéastes Associés
Ventes : Friends of Walerian Borowczyk – Dominique Duvergé Ségrétin
Prix : IFF Tours 1963 : Prix spécial du jury; Festival du film de Knokke-le-Zoute 1964 : Prix du jury ; Fédération des Industries Techniques du cinéma, Milan 1964 : Prix d’Honneur ; Prix de la Fédération Internationale des Ciné-Clubs 1964 ;
Outstanding Film of the Year, Londres et New York 1964 ; Festival de Lisbonne 1965 : Mention Spéciale ; Boomerang d’Argent, Melbourne 1965 ; Distinction « Der Katolischer Filmarbeit in Deutschland » Oberhausen 1964.
Oeuvre-signature par excellence, Renaissance met en scène les objets d’un intérieur où s’est produite une explosion: une trompette, une poupée, des livres, des meubles, une chouette empaillée…. D’abord brisés, éparpillés, ils se reconstruisent progressivement d’eux-mêmes, sans intervention humaine, comme animés. Puis l’explosion survient et tout est à recommencer. Tourné image par image, ce film (dédié en hommage au photographe et cinéaste expérimental américain Hy Hirsh) est conçu comme le microcosme d’un drame plus grand, qui se passe en-dehors du champ de la caméra. Une bande-son tantôt gaie, tantôt mystérieuse et un bref passage en couleurs soulignent les mouvements des objets dans ce chaos réorganisé. C’est un des films les plus parfaits de Borowczyk.